Lancement de la campagne de sensibilisation aux dangers des baignades dans les retenues des barrages

Aux abords de la retenue du Barrage Driss 1er à la Commune Ouled Aayad Taounate, Madame Charafat Afailal, Secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, et Monsieur Hassan Belhadfa ont présidé conjointement le 20 juin 2018, le lancement de la campagne de sensibilisation aux dangers des baignades dans les retenues des barrages.

Cette campagne vise la sensibilisation des populations avoisinant les retenues des barrages et des citoyens s’y rendant à des fins touristiques ou pour se distraire ; aux risques potentiels de noyades. En effet, donnant l’impression de lieux paisibles et tranquilles, les retenues des barrages sont pourtant extrêmement dangereuses.

Equipe sensibilisation

A traves son allocution prononcée à cette occasion, Madame Charafat Afailal, Secrétaire d’Etat chargée de l’Eau a mis en lumière les efforts déployés par les services centraux du Secrétariat d’Etat chargé de l’Eau  ainsi que par les Agences de Bassins hydrauliques en collaboration avec les acteurs de la société civile, en vue de sensibiliser aux dangers des baignades dans les lacs de barrages. Elle a indiqué à ce propos: «Chaque année au niveau local, des campagnes de sensibilisation à ces risques sont organisées. Elles portent sur des spots publicitaires et des caravanes de sensibilisation de proximité au niveau des souks et des centres ruraux visités par les riverains des barrages concernés. Ces campagnes incluent également la mise en place de panneaux signalétiques  sur les sites des barrages, qui interdisent complètement la baignade dans leurs retenues, ainsi que la distribution d'affiches et dépliants soulignant les dangers de la baignade dans ces lieux ». Et d’ajouter que les efforts consentis au niveau local pour réussir cette action seront renforcés par la diffusion  d’un spot de sensibilisation à travers différents média nationaux.

A noter qu’au niveau national, 29 cas de noyades dans les lacs de barrages ont été enregistrés au cours de l’année 2017. Le danger de ces lacs consiste principalement dans la densité de leurs eaux et de leurs profondeurs qui dépassent parfois les 100 mètres. De plus, leurs abords ne sont pas aménagés et ne permettent pas un accès facile à l'eau. Aussi le fond de ces lacs contient des boues et des obstacles naturels qui réduisent  les chances de survie en cas de noyade.

Atelier sur le débit écologique dans le bassin du sebou

Dans le cadre du projet de coopération portant sur le Débit écologique dans le Bassin du Sebou, le programme WWF-AESVT Maroc et l’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou (ABHS) ont organisé, le 3 octobre 2017 à Fès, un atelier de restitution des résultats de l’étude pilote destinée à définir le débit écologique à l’aval du Barrage Allal El Fassi, avec pour objectif à long terme d’assurer la qualité écologique des eaux de surface et de sauvegarder la biodiversité dans les cours d’eau.

Le débit écologique est un outil de gestion intégrée des ressources en eau nécessaires pour assurer une allocation durable de l’eau dans les bassins ainsi que pour le maintien et l’amélioration du bon état de santé des écosystèmes d’eaux douces. Le débit écologique est un processus qui se fait naturellement dans les cours d’eau mais l’intervention humaine notamment via les barrages peut menacer l’équilibre des écosystèmes aquatiques.
L’atelier a reuni les representants des agences des bassins hydrauliques marocaines, des ministeres, des universités, des associations …. Pour échanger sur l’approche adopté et les resultats du projet pilote portant sur le debit écologique.
L’ étude sur le débit écologique à appliquer à l’aval du Barrage Allal El Fassi a été réalisée à travers des études pluridisciplinaires par les consultants marocains et étrangers. Cet atelier a présenté l'ensemble des activités réalisées pour appliquer l'approche holistique dans la rivière du Sebou au niveau du barrage Allal El Fassi ainsi que les résultats obtenus.

Les principaux objectifs de l’atelier sont :

  • Présenter le principe de débit écologique
  • Promouvoir la méthode holistique comme méthode pilote pour évaluer les débits écologiques au Maroc
  • Débattre de la méthode utilisée et des résultats obtenus à l’aval du Barrage Allal El Fassi
  • Produire des recommandations sur le débit écologique pour les travaux futurs.

L'avenir des rivières dépend de l'appréciation et de la connaissance accrue des écosystèmes remarquables qu'elles abritent et des ressources vitales qu’elles fournissent aux populations humaines. Il dépend également d’un soutien juridique et institutionnel solide pour les outils de gestion tels que les flux environnementaux, qui reconnaissent explicitement les besoins des écosystèmes pour l'eau et peuvent fournir une stratégie de protection des rivières.

Le Danemark (ORBICON) : un nouveau venu dans la famille des partenaires internationaux de l’ABH-Sebou

Dans le cadre de la coopération entre l’ABH-Sebou et le Danemark, initiée depuis 2014, une convention tripartite a été signée le 08 mai 2018 entre l’ambassade de Danemark au Maroc, la société ORBICON et l’ABHS.

Il s’agit de la mise en place, au niveau de l’ABHS, d'un système d’information hydraulique HYMER développé par ORBICON et utilisé par plusieurs pays à travers le monde. L’installation de ce système a eu lieu au siège de l’ABHS du 2 au 9 mai 2018, avec un financement de DANIDA (L'Agence danoise pour le développement international). Un programme de formation à l’administration et l’utilisation de HYMER a été offert par l’équipe d’ORBICON.

Les trois parties ont conclu de développer ultérieurement une 2ème phase de ce projet qui consiste en l’intégration de toutes les bases de données de l’ABHS dans HYMER. La recherche du financement est alors lancée activement dans le cadre de la coopération internationale.

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1ère Rencontre Nationale sur la Mémoire des Travaux Publics

L’agence du bassin hydraulique de Sebou a participé le 5 mai 2018 à la première rencontre nationale sur la mémoire des travaux publics. Evénement organisé par le Ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’eau, en partenariat avec la Fondation des Œuvres Sociales des Travaux Publics, sous le thème : « Des décennies de construction », au club de la fondation des travaux public à Rabat.

Cet événement fut l’occasion pour l’agence du bassin hydraulique de Sebou pour partager avec le les participants, son patrimoine, sous forme d’une galerie photo et une exposition de la maquette du bassin du Sebou et celle du complexe du barrage Alla Fassi. Cette rencontre a été, également, l’occasion pour  présenter un ancien film institutionnel concernant l’événement phare de l’inauguration de barrage Al Wahda par Feu Sa Majesté le Roi Hassan II en 1996.

La 1ère rencontre nationale sur la mémoire des travaux publics a permis de consolider les liens entre les générations des fonctionnaires opérant dans les différents secteurs des travaux publics, renforcer le sentiment d’appartenance au Ministère et surtout honorer les compétences nationales, notamment les anciens leaders du Département : M. Kabbaj, M. Benzekri et M. Dardouri, qui ont chacun apporté un témoignage.  L’occasion était également pour reconnaître les efforts déployés par les hommes et femmes du Ministères en l’occurrence Monsieur Fennassi le chef du barrage Al Wahda qui a été honoré par Monsieur Abdelkader Amara, le ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.

 

maquette barrage

 Hommage Fennasi

L’ABHS célèbre la journée mondiale de l’eau 2018

Le 22 de chaque année le monde célèbre la journée de l’eau. Le thème de cette édition s’intitule : « La réponse est dans la nature », son but est de penser aux différentes manières d’utiliser la nature pour surmonter les défis actuels et futurs liés à l’eau.

A l’instar des acteurs de l’eau, l’agence du bassin hydraulique de Sebou organise le 26 mars 2018 une journée de sensibilisation au profit de 60 élèves collégiens sur la problématique des ressources en eau dans le bassin de Sebou et plus précisément la nappe Fès-Meknès dont les ressources en eau souterraines connaissent une surexploitation accrue qui menace,  à court et moyen terme, la sécurité de l’approvisionnement en eau potable et aura des conséquences néfastes dans les secteurs agricoles, touristiques, industriels, économiques et environnementaux.

Pour faire face à cette problématique, Il y a lieu de mettre en place un nouveau mode de gouvernance des eaux souterraines reposant sur la participation et l’engagement des partenaires régionaux et locaux  dans la gestion de ces ressources selon une démarche participative et de concertation et ce à travers la mise en place du contrat de nappe.

S’ajoute à cela les grands projets structurants en cours de réalisation concernant la mobilisation des ressources en eau supplémentaires et le transfert de l’eau.

Sauvons la nature, sauvons l’eau !

Forum Mondial de L’Eau 2018

La 8ème édition du Forum mondial de l'eau, se tiendra à Brasilia du 18 au 23 mars 2018 sous le thème « Sharing water ». Organisé par le World Water Council. Il est l'un des plus grands événements dans le monde consacrés à l'eau.

Le Forum se réuni tous les trois ans avec tous les acteurs impliqués dans la gestion de l'eau et de l'assainissement à tous les niveaux.

Le Forum mondial de l'eau contribue au dialogue du processus de prise de décision sur l'eau au niveau mondial, afin de parvenir à une utilisation rationnelle et durable de cette ressource. Compte tenu de sa portée politique, technique et institutionnelle, l'une des principales caractéristiques du Forum est la participation ouverte et démocratique d'acteurs issus de différents secteurs, ce qui en fait un événement de la plus haute importance dans l'agenda international.

Plus de 40.000 personnes de plus de 160 pays sont attendues. Le Forum réunira les décideurs,  les politiques, les experts, la société civile etc.

Le Secteur de l’eau au Maroc sera fortement et hautement représenté lors de ce Forum international avec notamment la présence du Secrétariat d’Etat Chargé de l’Eau, les Agences des bassins hydrauliques dont l’Agence du bassin hydraulique du Sebou et les autres acteurs opérant dans le secteur. Le Forum sera une occasion d’échanges, de partage d’expériences et de recherche de nouveaux partenariats et opportunités pour asseoir une politique de gestion intégrée et durable des ressources en eau.

COP 23

Organisée par les iles FIJI, L a conférence des nations unies sur les changements climatiques COP 23 a été tenue le mois de novembre 2017 à Bonn en Allemagne. L’agence a participé à cet événement notamment la journée officielle d’action pour l’eau et le climat.

Journée officielle d’action pour l’eau et le climat.

Cette journée a été l’occasion de rappeler aux décideurs que l’eau douce victime de changement climatique.

La Journée d’Action pour l’Eau et le Climat s’est organisée autour d’un bilan des actions conduites, en particulier par les quatre Alliances Mondiales pour l’Eau et le Climat, depuis la COP22 de Marrakech l’an dernier, et de quatre sessions thématiques portant sur l’amélioration du financement des projet d’adaptation, les connaissances nécessaires dans le domaine de l’eau pour répondre à l’incertitude climatique, l’eau et la résilience urbaine et enfin sur l’eau, l’agriculture durable et la sécurité alimentaire.
Elle a montré, avec la présentation de nombreuses actions déjà en cours, que des solutions « sans regret » existent et peuvent être mise en œuvre immédiatement, mais aussi que des difficultés doivent être levées.
Parmi les recommandations formulées, on peut retenir, en particulier, que :

  •  La gestion intégrée des ressources en eau doit être organisée au niveau des bassins des fleuves, des lacs et des aquifères, littoraux, nationaux ou transfrontaliers,
  •  L’organisation et l’amélioration dans chaque pays et chaque bassin, de la production, la collecte, la conservation, l’échange et la diffusion des données dans le cadre de Systèmes Intégrés d’Information sur l’Eau (SIE) doivent être assurés sur le long terme,
  • La gestion de l’eau doit être organisée de façon intersectorielle en impliquant les autorités locales, notamment les municipalités, les secteurs économiques, en particulier l’agriculture et l’énergie, et la société civile dans son ensemble.
  • De multiples avantages sont fournis par des Solutions Fondées sur la Nature, Les gouvernements et la communauté internationale doivent assurer une mobilisation plus facile des financements indispensables à la mise en œuvre des actions urgentes d’adaptation de l’eau au climat.

Side-évent sur la gestion du bassin au service de l’adaptation au changement climatique.
L’Agence a participé également à un side-évent organisé par l’Office International de l’Eau sur la gestion du bassin au service de l’adaptation au changement climatique. Au cours de ce side event la représentante de l’Agence a partagé l’expérience du projet du contrat de nappe Fes-Meknes comme cas concret pour l’adaptation au changement climatique. Aussi un film qui illustre l’approche participative adopté pour la gestion intégrée de la nappe Fes –Meknes, réalisé dans le cadre de ce contrat, a été projeté.

Perspectives de la plateforme d’incubation des alliances mondiales pour l’eau et le climat

Les alliances mondiales pour l’eau et le climat AMEC –GAWCIP ont été crées lors de la COP23 dont l’objectif de rapprocher les bailleurs de fons et les porteurs de projets visant à atténuer le changement climatique et s’adapter à ses conséquences.

Lors de la table ronde organisée par le Réseau International des Organismes de Bassin RIOB pour présenter tous les projets incubés pour financement, l’Agence a présenté un projet relatif au renforcement technique et institutionnel pour la réduction des émissions polluantes dans l’oued Sebou. Le projet proposé a pour objectif d’améliorer le traitement des eaux usées industrielles qui sont rejetées sans aucun traitement dans le réseau d’assainissement et la STEP de la ville de Fes. Celle-ci n’a pas la capacité de traiter tous ces rejets et par conséquent la qualité de l’eau de l’oued Sebou reste détériorée. Cette situation sera d’autant plus sensible du fait de l’impact des changements climatiques pouvant réduire les débits des cours d’eau. Ce projet permettra l’appui auprès de l’agence sur l’application et la collecte des redevances pour les rejets d’eau usée afin de favoriser le financement d’infrastructure de traitement.Sans titre.png1

13ème Conférence de la Jeunesse (COY13)

L’Agence du Bassin Hydraulique du Sebou,  et sur invitation de l’Association Citoyens Universels Marco (ACUMA), a participé à la 13ème Conférence de la Jeunesse (COY13). Cette manifestation organisée du 02 au 04 novembre 2017 à Bonn en Allemagne accueille plus de 1300 participants et 271 contributeurs. A l’approche du sommet des Nations Unies sur le climat (COP23), des ONG internationales et régionales de jeunesse, des acteurs de la société civile et des jeunes de 114 payspassionnés par les thématiques liés à l’environnement et aux changements climatiques se réunissent pour discussions et échanges dans le cadre d’un programme comprenant plus de 225 événements individuels. Le thème choisi par les Iles Fiji  cette année est : « TalanoaMada :accélération de l’Action climatique ».

L’Agence a présenté, le 04/11/2017, un exposé sur la gestion des ressources en eau face aux changements climatiques. La présentation a concerné les aspects institutionnels et réglementaires, les ressources en eau au Maroc et dans le bassin du Sebou. L’accent a été mis sur le contrat de nappe du Saiss : modèle de gestion pour un développement durable. Une vidéo a été visionnée relatant la problématique de la surexploitation et de la rareté de l’eau au niveau de la plaine de Saiss avec les solutions majeures préconisées pour assurer l’AEP des populations et les besoins des secteurs économiques surtout agricole.

Le débat a été riche et fructueux entre les représentants des ONGs africaines et européennes autour de la problématique de gestion des ressources en eau et les défis des changements climatiques. Cette rencontre a permis également un échange d’expériences et de défis surtout dans les pays subsahariens et du sahel où la problématique de la rareté de l’eau pèse de toute sa lourdeur sur le développement socioéconomique de ces pays.  

La cérémonie de clôture de la COY13 qui s’est déroulé le 04/11/2017 a connu la présentation des doléances et recommandations des jeunes des différentes ONGs pour une justice climatique au président de la COP 23,le Premier ministre fidjien  Frank Bainimarama. Ce dernier a promis de rapporter ses recommandations et d’en tenir compte lors de la conférence de l’ONU sur les changements climatiques COP23 à Bonn du 06 au 17 novembre 2017.

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Contrat de nappe : outil pour la gestion de l’eau pour un développement durable en Afrique

En marge du Salon International de l’Agriculture au Maroc SIAM - 12ème édition, l’Agence du Bassin Hydraulique du Seou et l’Association des Citoyens Universels – Maroc ont organisé en partenariat avec le SIAM, une table ronde sur la thématique des contrats de nappes comme outil de la gestion des ressources en eau souterraine pour un développement durable adapté au contexte des pays africains.

L’évènement a connu la participation d’une soixantaine de personnes représentant :

  • les Départements Gouvernementaux : Intérieur, l’Eau, l’Agriculture, l’Environnement, les Eaux et Fôrets, l’ONEE, l’ABH/Sebou, l’ABH/Souss-Massa ;
  • les élus : la Région Fès-Meknès, la Chambre d’Agriculture de la Région ;
  • le secteur privé : les exploitants agricoles ;
  • les usagers de l’eau : représentants de quelques associations d’UEA ;
  • les Univerités de Fès et Meknès, de l’Ecole Nationale de l’Agriculture ;
  • les ONG ;
  • Les représentants des pays africains : Burkina Fasso, Niger, Guinée, Congo-Kinshassa, Iles Comores, Mali, Sénégal, Cameroun, Libye, Tcahd, Nigéria, Mauritanie, Djibouti, et la Côte d’Ivoire.

La table ronde a été présidée par la Directrice de l’ABH/Sebou en présence du Président de l’ACUMA. Elle a vu également la participation de Mr Chami, le Commissaire du SIAM et de Mme Naoual Moutaouakkil.

Plusieurs présentations du côté marocains ont été faites :

  • Les objectifs du développement durable ODD des nations unies notamment ceux en relation avec le droit à l’eau et à l’assainissement pour tous (par l’ACUMA) ;
  • Problématiques des ressource en eau en relation avec le développement de l’agriculture en Afrique, et la gestion contractuelle de l’eau dans le cadre de contrat de nappe pour un développement durable , cas de la nappe de Saiss (par l’ABH/Sebou) ;
  • Projection d’un film documentaire sur les effets des changements climatiques sur les ressources en eau dans la plaine de Saiss et plan d’action d’adaptation (par l’ABH/Sebou) ;
  • Contrat de la nappe de Souss-Massa : évaluation de sa mise en œuvre et implication des agriculteurs (par l’ABH/Souss Massa) ;

Du côté Africains, cinq exposés ont été présentés par les représentants des pays respectifs à savoir :

  • Contraintes de gestion des ressources en eau dans la Guinée Konakri ;
  • Problématiques de la gestion des eaux du Lac de Tchad, lac transfrontalier partagé par 4 pays (Tchad, Cameroun, Niger et Nigéria) ;
  • Plan de la gestion intégrée de ressource en eau GIRE dans le Burkina Fasso avec la création nouvelle de 5 Agences de bassin ;
  • Défi de satisfaction en eau de la population du Mali face aux contraintes des changements climatiques ;
  • Gestion des ressources en eau en Libye.

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Après un large débat a été ouvert qui a insisté à l’unanimité que le Maroc est un pays qui a cumulé beaucoup d’expérience dans le domaine de la gestion et la mobilisation des ressources en eau en Afrique, qu’il est temps de la partager avec les différents pays africains dans un modèle gagnant-gagnant.

Tous les pays présents ont manifesté un grand intérêt à développer des échanges, des partenariats et des coopérations avec le Maroc dans le domaine de l’eau et de l’agriculture.

La plus part des pays ont confirmé qu’actuellement il ne s’agit pas seulement d’un problème de rareté de la ressource mais plus d’un problème de gestion et de gouvernance d’une manière générale, qu’il est fort intéressant de créer une coopération Africo-africaine pour développer des modèles de gestion appropriés et adaptés au contexte climatique, social et politique des pays de l’Afrique.

Une reconnaissance a été faite pour les efforts que déploie le Maroc pour impulser l’économie africaine et être à l’origine de l’éveil des conscience africaine pour se prendre en charge elle-même et créer de la valeur ajoutée pour un développement inclusif et durable du continent loin des interventions extérieures.

A la fin de la table ronde, une convention a été signée par l’ACUMA avec les représentants des pays africains pour créer une association des citoyens universels africains ACUAFRICA, qui va faire de l’eau une de ses premières thématiques d’intervention en Afrique avec l’aide et l’appui du Maroc.

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