Contrat de nappe : outil pour la gestion de l’eau pour un développement durable en Afrique

En marge du Salon International de l’Agriculture au Maroc SIAM - 12ème édition, l’Agence du Bassin Hydraulique du Seou et l’Association des Citoyens Universels – Maroc ont organisé en partenariat avec le SIAM, une table ronde sur la thématique des contrats de nappes comme outil de la gestion des ressources en eau souterraine pour un développement durable adapté au contexte des pays africains.

L’évènement a connu la participation d’une soixantaine de personnes représentant :

  • les Départements Gouvernementaux : Intérieur, l’Eau, l’Agriculture, l’Environnement, les Eaux et Fôrets, l’ONEE, l’ABH/Sebou, l’ABH/Souss-Massa ;
  • les élus : la Région Fès-Meknès, la Chambre d’Agriculture de la Région ;
  • le secteur privé : les exploitants agricoles ;
  • les usagers de l’eau : représentants de quelques associations d’UEA ;
  • les Univerités de Fès et Meknès, de l’Ecole Nationale de l’Agriculture ;
  • les ONG ;
  • Les représentants des pays africains : Burkina Fasso, Niger, Guinée, Congo-Kinshassa, Iles Comores, Mali, Sénégal, Cameroun, Libye, Tcahd, Nigéria, Mauritanie, Djibouti, et la Côte d’Ivoire.

La table ronde a été présidée par la Directrice de l’ABH/Sebou en présence du Président de l’ACUMA. Elle a vu également la participation de Mr Chami, le Commissaire du SIAM et de Mme Naoual Moutaouakkil.

Plusieurs présentations du côté marocains ont été faites :

  • Les objectifs du développement durable ODD des nations unies notamment ceux en relation avec le droit à l’eau et à l’assainissement pour tous (par l’ACUMA) ;
  • Problématiques des ressource en eau en relation avec le développement de l’agriculture en Afrique, et la gestion contractuelle de l’eau dans le cadre de contrat de nappe pour un développement durable , cas de la nappe de Saiss (par l’ABH/Sebou) ;
  • Projection d’un film documentaire sur les effets des changements climatiques sur les ressources en eau dans la plaine de Saiss et plan d’action d’adaptation (par l’ABH/Sebou) ;
  • Contrat de la nappe de Souss-Massa : évaluation de sa mise en œuvre et implication des agriculteurs (par l’ABH/Souss Massa) ;

Du côté Africains, cinq exposés ont été présentés par les représentants des pays respectifs à savoir :

  • Contraintes de gestion des ressources en eau dans la Guinée Konakri ;
  • Problématiques de la gestion des eaux du Lac de Tchad, lac transfrontalier partagé par 4 pays (Tchad, Cameroun, Niger et Nigéria) ;
  • Plan de la gestion intégrée de ressource en eau GIRE dans le Burkina Fasso avec la création nouvelle de 5 Agences de bassin ;
  • Défi de satisfaction en eau de la population du Mali face aux contraintes des changements climatiques ;
  • Gestion des ressources en eau en Libye.

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Après un large débat a été ouvert qui a insisté à l’unanimité que le Maroc est un pays qui a cumulé beaucoup d’expérience dans le domaine de la gestion et la mobilisation des ressources en eau en Afrique, qu’il est temps de la partager avec les différents pays africains dans un modèle gagnant-gagnant.

Tous les pays présents ont manifesté un grand intérêt à développer des échanges, des partenariats et des coopérations avec le Maroc dans le domaine de l’eau et de l’agriculture.

La plus part des pays ont confirmé qu’actuellement il ne s’agit pas seulement d’un problème de rareté de la ressource mais plus d’un problème de gestion et de gouvernance d’une manière générale, qu’il est fort intéressant de créer une coopération Africo-africaine pour développer des modèles de gestion appropriés et adaptés au contexte climatique, social et politique des pays de l’Afrique.

Une reconnaissance a été faite pour les efforts que déploie le Maroc pour impulser l’économie africaine et être à l’origine de l’éveil des conscience africaine pour se prendre en charge elle-même et créer de la valeur ajoutée pour un développement inclusif et durable du continent loin des interventions extérieures.

A la fin de la table ronde, une convention a été signée par l’ACUMA avec les représentants des pays africains pour créer une association des citoyens universels africains ACUAFRICA, qui va faire de l’eau une de ses premières thématiques d’intervention en Afrique avec l’aide et l’appui du Maroc.

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